Le 3 mai 2022

Les marchés financiers nous offrent tout un début d’année avec des rendements négatifs et une volatilité accrue. Cocktail suffisant pour ébranler certains investisseurs, surtout ceux qui sont à leurs premiers pas dans les marchés financiers et ceux qui sont à la retraite ou proches de l’être.

Tout d’abord, nous tenons à vous rassurer… nous sommes là. Dans les moments de croissance comme dans les moments plus tendus. Vous nous avez confié la gestion de vos actifs et la planification de votre retraite et nous comptons bien livrer cette promesse. N’hésitez pas à nous contacter pour quoi que ce soit.

Nous restons actifs pour nous assurer que vos portefeuilles soient bien investis et que les gestionnaires se positionnent correctement. Nous avons des appels avec les gestionnaires, analystes, économistes et prévisionnistes pour rester à jour et au fait des marchés. Les gestionnaires composant votre portefeuille ont tous un mandat précis pour générer la croissance et nous nous assurons qu’ils s’y tiennent.

Il est illusoire de penser que les portefeuilles captent toutes les hausses et évitent constamment les baisses de marchés. L’objectif est plutôt de vous assurer un revenu (pour ceux qui en ont besoin) à court terme et une plus-value à long terme pour atteindre vos objectifs.

Voici certains éléments que les gestionnaires mettent en place présentement :
– Détenir des titres résistants à l’inflation et de grande qualité avec un bilan solide (dividendes)
– Certains augmentent leurs liquidités
– Certains se positionnent déjà pour un rebond
– Continue à privilégier les actions au détriment des obligations (mais sont prêts à modifier cette approche si le marché évolue en ce sens)
– Privilégie certains secteurs : soins de santé, consommation de base et des segments moins cycliques des technologies
– Utilisent des placements alternatifs dans leur mandat
– Ils ne se préoccupent pas de ce que les banques centrales devraient faire, mais se positionnent afin de bien réagir à ce qu’elles sont susceptibles de faire
– Réduction des titres sensibles à la hausse de l’inflation, la majoration des taux des banques centrales, la persistance de la guerre en Europe de l’Est
– Ajustement de la couverture de la devise

On surveille les indicateurs avancés les plus pertinents dans ce genre de contexte économique : entre autres la courbe des bons du trésor 10 ans-3 mois, les écarts de crédit, le bilan des entreprises et le taux de chômage. Pour le moment, rien n’indique une récession à venir, malgré les marchés volatils. Si des modifications étaient nécessaires, rapidement nous vous en informerons.

N’oublions pas la situation de l’emploi. Habituellement, une récession s’accompagne d’une hausse importante du taux de chômage. Pour le moment, au Canada, il y a plus d’un million de postes à combler. Donc, si les entreprises veulent être sécuritaires, plutôt que faire des mises à pied, elles pourraient simplement arrêter de vouloir recruter.

Les marchés sont tournés vers l’avenir (ils anticipent les 12 à 18 prochains mois). Donc, les hausses de taux et la guerre sont déjà fortement escomptées dans les prix d’aujourd’hui.

Les gestionnaires ne se laissent pas détourner de leur objectif long terme par les soubresauts des marchés. Comme vous, ils ont un plan et en le respectant ils seront en mesure d’offrir les rendements escomptés. Chacun reste dans les créneaux où ils font le mieux.

Il faut se garder de faire des extrapolations basées sur les résultats récents : les turbulences sont passagères comme peuvent l’être les éclipses. Malgré la noirceur momentanée, la lumière finit par revenir. Restez accrochés aux données fondamentales.

Le plan qui a été mis en place est pour le long terme, même si vous êtes déjà à la retraite, ou le serez bientôt. Il reste que le portefeuille lui sera en place pendant plusieurs années. Il est donc conçu pour vous générer un revenu à court terme et une plus-value à long terme, malgré les soubresauts des marchés.

L’histoire…
Un investisseur qui aurait investi 100,000$ en janvier 1986 dans le S&P/TSX… celui-ci aurait accumulé 1,426,360$ en janvier 2022. En n’ayant rien vendu et vécu toute sorte d’émotions : récession 1990, techno 2000, fin dotcom, 9 septembre 2001, Enron, bulle immobilière, crise financière 2008, COVID, etc. Si, par crainte, il se retire et manque les 10 meilleurs jours dans ces 36 années (13140 jours au total), la valeur ne serait plus que 611,000$. Il aurait perdu plus de la moitié parce qu’il s’est retiré des marchés. Encore pire, s’il rate les 20 meilleures journées : 333,960$. La conclusion, le plan qui a été mis en place initialement est toujours bon malgré les variations des marchés et il vous amènera à destination.

C’est notre engagement.

Gestion Laquerre et Varennes inc.